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Auteur Principal
Gardner Lisa
Responsabilité
Editeur
Editions France loisirs
Année d'édition
2017
Genre
Roman policier
Public
Adulte grand public
Support
Livre
Livre

À même la peau

https://bibliotheque-neuvillelesdames.fr/images/covers/A-MEME-LA-PEAU_LISA-GARDNER-2298126046.jpg

Isbn :
978-2-298-12604-4

Description matérielle :
Dimension : 20,
Nbr de pages : 1 vol. (559 p.),

Résumé :
Échappe-t-on à son destin quand on naît d'une famille marquée du sceau de la mort ? Fille d'un tueur en série et soeur d'une meurtrière à 14 ans, Adeline est devenue médecin, comme son père adoptif. Sa spécialité : la douleur, qu'une anomalie génétique l'empêche pourtant de ressentir. C'est dans son cabinet qu'elle rencontre l'inspectrice DD Warren, blessée à l'épaule sur une scène de crime. Elle a été poussée dans l'escalier mais n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé. Alors qu'elle se laisse doucement séduire par les méthodes de sa thérapeute, DD Warren découvre que les meurtres sur lesquels elle enquête, des jeunes femmes écorchées, ressemblent étrangement à ceux commis par le père d'Adeline il y a plus de vingt ans? ? beaucoup de temps à t'accorder aujourd'hui, j'ai une critique à rédiger. Et le médecin ne m'a pas non plus parlé de nos corps qui sont régentés par les pompiers ( les médicaments, l'alcool : tout ce qui peut être ingurgité pour combattre le mal ou endormir la douleur ), les exilés ( nos traumatismes et nos émotions qui s'expriment ) ou les managers qui exigent quant à eux que l'on soit assez forts pour supporter la douleur. Ces conseils seront cependant ceux reçus par D.D. Warren, personnage récurrent de la bibliographie de Lisa Gardner. C'est le septième roman qui la fait apparaître ( après Arrêtez-moi ), mais respecter la chronologie des enquêtes m'a paru pour le coup totalement inutile : Il n'y a pas ou presque d'allusions à l'antériorité des principaux personnages. La policière a été victime d'une fracture par arrachement de l'épaule gauche. ( Rien que de l'écrire, ça me fait mal ) "Les fractures par arrachement figurent parmi les lésions les plus douloureuses qui soient." Les circonstances ? Elle ne s'en souvient pas. Elle est tombé dans les escaliers sur une odieuse scène de crime, après avoir tiré trois coups de feu. Incapable de serrer son enfant dans ses bras ou de tenir une arme, D.D. Warren souffre le martyre depuis six semaines. Elle dort mal, elle est dépendante de son époux pour les gestes du quotidien. Et c'est ainsi qu'elle sera amenée à rencontrer Adeline Glen, "une spécialiste des thérapies cognitives pour le traitement de la douleur." Adeline aussi a un rapport complexe à la douleur. "En raison d'une mutation génétique extrêmement rare du gène SCN9A, je ne sens pas la douleur." L'insensibilité congénitale existe réellement, même s'il s'agit d'une maladie rarissime. On la croise davantage dans les séries télévisées ou les romans ( Ronald Niedermann dans Millenium, pour ne citer que lui ). Ne jamais souffrir paraît de prime abord plutôt sympathique. Mais évidemment, la douleur est un besoin nécessaire, raison pour laquelle il faut lui être reconnaissant. ( J'ai cependant du mal à considérer comme très utiles mes maux de tête, et je doute que les personnes souffrant d'arthrose remercient leur corps à chaque crise ) "La douleur est très utile. C'est un signal d'alarme qui vous apprend à reconnaître le danger et à prendre conscience des conséquences de vos actes." Et effectivement, dans les rares cas répertoriés de cette maladie, seuls 40% des individus arrivent à l'âge adulte. Les bébés se tranchent la langue en faisant leurs dents, les brûlures ont des conséquences désastreuses vu que le signal "c'est trop chaud" n'arrive pas jusqu'au cerveau, les coupures sont sans effet, et forcément, même si la maladie est reconnue à temps, le corps peut rapidement devenir un champ de ruines. Aidée par son père adoptif, Adeline arrivera à l'âge adulte sans trop d'encombres, mais restera fascinée par cette notion de douleur. Sa particularité ne s'arrête pourtant pas là. Elle est née dans une famille pour le moins particulière. Sa grande soeur Shana a été incarcérée à vie pour le meurtre d'un jeune garçon de douze ans. Elle même n'en avait que quatorze. En prison, elle réitérera ses exploits criminels en assassinant une codétenue et deux gardiens. Cette femme incapable d'éprouver des sentiments, adepte de l'auto-mutilation, s'avère être tant une redoutable manipulatrice qu'une prédatrice. La relation ambiguë des deux soeurs, miroirs l'une de l'autre, sera largement explorée tout au long des 550 pages de ce thriller. Quant à leur père, Harry Day, lui aussi traîne quelques casseroles. "Si la souffrance est une preuve d'amour, alors notre père aimait beaucoup notre mère." Il était quarante ans auparavant un célèbre tueur en série, auteur d'au moins huit meurtres. Il s'est suicidé avant d'être arrêté par la police. Certains collectionnent les livres, les timbres, les papillons... Lui son truc c'était plutôt les lanières de peau humaine. Ce qui peut réellement faire souffrir Adeline finalement, c'est sa famille. Son héritage. Et ses rares souvenirs. Quant au tueur qui sévit aujourd'hui, celui que doivent découvrir D.D. Warren et ses collègues ( Phil, Neil ou encore son mari Alex, expert en scènes de crime ), il a un mode opératoire assez particulier. "L'assassin était animé par le besoin compulsif d'écorcher sa victime." "Même scénario : Victime écorchée, rose posée sur le ventre, bouteille de champagne posée sur la table de nuit." Il entre chez ses victimes sans effraction, les exécute, et ensuite découpe des lambeaux de peau. Et pourtant, malgré le carnage et la mise en scène préméditée, il ne reste pas une seule goutte de sang ni trace d'ADN. Quel est le lien avec un tueur mort quarante ans plus tôt ? Qui imite les crimes d'Harry Day, et dans quel but ? Comment Shana, enfermée depuis trente ans, pourrait être liée à cette vague de meurtres ? Et si le goût du sang était transmis de père en filles, Adeline pourrait-elle être impliquée ? "Vous ne ressentez pas la douleur, alors vous jouissez de celle des autres ?" Qu'a vu D.D. Warren la nuit où elle a dévalé les marches, et pourquoi l'a-t-elle occulté ? Même si je ne lis actuellement quasiment plus que des romans policiers, je me suis rendu compte avec A même la peau que ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu d'histoire de tueur en série, aux crimes particulièrement sanglants, choquants, répugnants et gratuits. Ce qui est bien la preuve que les genres du polar évoluent énormément puisqu'à une époque j'avais l'impression que les histoires de tarés qui prenaient leur pied à découper leurs victimes de toutes les façons possibles et imaginables envahissaient systématiquement mes pages. Que l'horreur comptait davantage que la psychologie. Heureusement, ici Lisa Gardner ne se contente pas d'une enquête sur une succession de meurtres macabres . Les thèmes abordés sont nombreux, et parler de la douleur ainsi, via le personnage attachant d'Adeline, est d'autant plus intéressant que ces nouvelles façons de soigner existent, même si elles rendent sceptiques de prime abord. Qu'il s'agisse de la violence en prison, des foyers d'accueil, du rôle du patrimoine génétique ( "Le sang est une preuve d'amour" ) dans la criminalité, de la fascination du public pour les tueurs en série, de l'importance des liens familiaux ; les sujets demeurent variés et intéressants. On est dans le rythme dès les premières pages, et même si celui-ci faiblit de temps en temps et que le roman aurait gagné en intensité avec quelques chapitres de moins, les rebondissements et les imprévus sont suffisamment nombreux pour vouloir connaître le mot de la fin le plus rapidement possible. Malgré tout, plus j'ai avancé dans ma lecture et moins le roman a emporté mon adhésion. Déjà, les histoires de tueurs en série m'intéressent moins qu'avant, en tout cas si elles ne sont pas abordées sous un angle suffisamment original. Et sans être un expert des procédures policières américaines, j'ai trouvé le déroulé de l'enquête peu crédible. D.D. Warren, blessée, est en arrêt à cause de sa blessure et attend que les affaires internes aient décidé de son sort au cas où elle aurait commis une faute professionnelle la nuit de sa chute. Et pourtant, elle est de tous les interrogatoires, elle vadrouille sur chaque scène crime, elle est informée de chaque piste et continue allègrement à enquêter, soit-disant au titre de consultante. Pour Adeline, c'est rapidement la même chose alors qu'elle n'est au départ que thérapeute. Alors oui, les deux femmes sont impliquées dans cette affaire personnellement, menacées chacune à leur façon, mais leur implication dépasse l'entendement dans le cadre d'une enquête pour mettre la main sur un tueur récidiviste. D'autres scènes, notamment dans la prison de haute sécurité, m'ont également semblé plus que tirées par les cheveux. J'ai souvent eu l'impression que l'intrigue avançait au détriment de tout réalisme, de toute subtilité. Et ça, c'est quand elle avance parce que ça n'est pas toujours le cas, plusieurs chapitres sans intérêt auraient pu être escamotés. Le fin mot de toute cette histoire m'a lui aussi laissé un arrière-goût amer, tant la motivation de ces meurtres m'a paru invraisemblable. Et pourtant, je ne suis pas du tout du genre à essayer de relever chaque invraisemblance, mais là elles m'ont vraiment sauté aux yeux et cette histoire, je n'y ai par conséquent jamais cru, totalement détaché des faits comme des personnages. Et il reste trop de questions sans réponse. Juste la moyenne donc pour mon second Lisa Gardner ( Sauver sa peau ne m'avait pas non plus laissé un souvenir impérissable ). Parce que malgré ses longueurs et ses incohérences, A même la peau m'a initialement intrigué voire absorbé et ce n'est pas parce que le souffle est ensuite retombé que je dois oublier le bon moment initial que ce roman m'a fait passer. En outre l'écriture est très agréable, et le livre se lit facilement même si on n'en garde pas forcément grand chose une fois la dernière page tournée. En tout cas, la prochaine fois que vous aurez mal au dos ou que vous vous casserez une jambe, n'oubliez pas à quel point vous avez de la chance d'avoir aussi mal, quitte à parler tranquillement avec votre souffrance, pourquoi pas autour d'un thé et de petits gâteaux ? + Lire la suite Commenter J’apprécie ?40?5 NatachaEN NatachaEN 10 septembre 2017 ????? ????? ????? ? En tant que fan de Lisa Gardner j'ai forcément foncé sur son petit dernier, d'autant plus avec son personnage récurrent D.D Warren que j'affectionne particulièrement... Mais.. L'histoire est intéressante, mais là où j'ai était un peu déçue c'est sur le fait de ne pas avoir eu la sensation de retrouvé notre D.D habituelle. Je l'est trouvé un peu "momolle" d'ailleurs j'ai trouvé beaucoup de longueur par rapport aux autres. Même si on rentre direct dans le vif du sujet. En contrepartie j'ai eu beaucoup d'empathie pour le personnage d'Adeline qui était très bien travaillé. Je me souviens au début du roman mettre dis "la chance de pas sentir la douleur" finalement j'ai changé mon jugement au fur et à mesure du roman. Malgré tout j'ai apprécié cette lecture mais certains e cette série mon mieux transporté. J'espère quand même retrouvé D.D Warren bientôt ?? Commenter J’apprécie ?14?0 Binaiade Binaiade 03 janvier 2018 ????? ????? ????? ? De quoi ça parle ? Adeline et Shana sont soeurs mais tout les oppose. Après la mort de leurs parents, leurs vies ont pris des chemins différents. Adeline est devenue psychiatre spécialisée dans le traitement de la souffrance et mène une vie confortable malgré sa maladie rare qui l'empêche de ressentir la douleur. Shana, elle, est emprisonnée depuis ses quatorze ans après le meurtre d'un enfant de douze ans et ce, jusqu'à la fin de ses jours. Elle est la digne fille de leur père Harry Day, tueur en série connu pour avoir séquestré, torturé et e=écorché plusieurs femmes. D.D, elle, est inspectrice mise momentanément au placard après un accident survenu sur une scène de crime où elle n'était pas censée se trouver. Victime d'une fracture de l'épaule particulièrement douloureuse, elle est amenée à rencontrer Adeline pour suivre une nouvelle thérapie. Parallèlement des jeunes femmes sont retrouvées mortes à leur domicile et écorchées, exactement comme les victimes d'Harry Day. D.D malgré sa mise à pied, va enquêter pour arrêter ce mystérieux tueur, sans doute responsable de sa blessure. Mais sa thérapeute, fille d'un tueur en série et soeur d'une meurtrière, est-elle aussi neutre qu'elle le prétend ? Mon avis : Premier livre que je vais chroniquer en cette année 2018 et malheureusement première déception. C'est un beau pavé dépassant les 500 pages à la quatrième de couverture alléchante. L'histoire est plutôt originale, traitant d'une famille tordue à souhait et de la traque d'un tueur en série au mode opératoire intriguant. Plusieurs bonnes idées donc, mais qu'est-ce que c'est long à se mettre en place. J'ai le sentiment qu'il y a bien 200, voire 300 pages en trop dans ce livre, j'ai vraiment eu du mal à me mettre dedans et aie mis du temps à en venir à bout. C'est très dommage car encore une fois, l'auteure tenait un bon filon. Il y'a vraiment des passages trop longs notamment ceux parlant de la douleur de l'inspectrice D.D, les pensées d'Adeline ou les récapitulatifs de l'enquête entre policiers. De plus, je n'ai pas aimé le personnage de D.D justement. Une énième caricature de femme flic tête brûlée n'ayant peur de rien, assistée d'un mari sans caractère qui dit amen à tout et amoureusement niais. J'ai plus accroché sur ceux des soeurs Adeline et Shana, plus intéressants et moins stéréotypés. Mon sentiment de lassitude est peut-être aussi dû à l'impression d'avoir fais le tour des livres policiers : toujours un tueur en série et des super-flics à sa poursuite qui s'en sortent toujours bien en neutralisant le méchant. Ce n'est pas ce roman qui va m'apporter la bouffée d'air frais qui me manque. Le dénouement est cependant réussi, il y'a plusieurs éléments produisant un effet de surprise. En arrivant à la toute fin, le suspense pointe le bout de son nez et le rythme s'accélère, mais bien trop tardivement. C'est donc un bof pour ce roman policier qui ne me marquera pas du tout. Si vous voulez tenter le coup, allez-y, qui sait ? Peut-être vous plaira-t-il ? Mais personnellement, c'était loin d'être une partie de plaisir. Décevant... Lien : https://www.facebook.com/178.. + Lire la suite Commenter J’apprécie ?5?0 nelson43 nelson43 29 octobre 2017 ????? ????? ????? ? Jusqu'à maintenant j'avais énormément apprécié Lisa Gardner mais cette dernière lecture ne m'a pas passionnée ; j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le vif du sujet . Seules les dernières pages étaient intéressantes et bien enlevées . Adeline et Shana sont soeurs mais elles ont été très vite séparées et placées en famille d'accueil : leur père était un tueur en série . Adeline souffre d'une maladie grave et rare : elle est insensible à la douleur .Elle a été adoptée par un éminent professeur qui a étudié sa maladie et lui a appris à vivre avec . Shana a eu un destin bien différent car à 13 ans elle a tué un jeune garçon et a été jugée et emprisonnée . En prison , elle a tué des gardiens et elle est donc condamnée à vie . Quand Adeline reçoit une lettre de Shana , son père lui déconseille de donner suite mais après la mort de celui-ci , elle passe outre à ses conseils et lui rend visite en prison .S'ensuit une relation compliquée mais qui perdure . Deux jeunes femmes sont retrouvées mortes et écorchées ; le processus est le même que lors des meurtres perpétrés par le père des deux soeurs . Shana est en prison mais aurait-elle des relations avec le monde extérieur malgré son isolement ? Et pourquoi subitement un journaliste veut absolument produire un ouvrage relatant toute la vie de cette famille ? Une lecture mitigée + Lire la suite Commenter J’apprécie ?2?0 Mobella7 Mobella7 06 novembre 2017 ????? ????? ????? ? Une DD Warren en piteux état, et un médecin insensible à la douleur. Elles vont voir leur destin s'entre-mêler... Pas mal, mais j'ai déjà été bien plus "happée" par les récits de Lisa Gardner. Commenter J’apprécie ?2?0 Citations et extraits (3) Ajouter une citation NatachaEN NatachaEN 04 septembre 2017 ? La douleur est très utile. C'est un signal d'alarme qui vous apprend à reconnaître le danger et à prendre conscience des conséquences de vos actes. Sans elle sauter du toit peut paraître une excellente idée. Commenter J’apprécie ?9?0 NatachaEN NatachaEN 06 septembre 2017 ? Autant notre assassin est un virtuose du crime, autant je suis de toute évidence une virtuose de l'enquête criminelle. Nous sommes faits l'un pour l'autre. Commenter J’apprécie ?5?0 NatachaEN NatachaEN 05 septembre 2017 ? - C'est comme ca que vous prenez votre pied ? Rétorqua-t-elle. Vous ne ressentez pas de douleur, alors vous jouissez de celle des autres ? Commenter J’apprécie ?5?0 Videos de Lisa Gardner (17) Voir plusAjouter une vidéo Vidéo de Lisa Gardner Écoutez un extrait de "Lumière noire" de Lisa Gardner lu par Colette Sodoyez. Découvrez le livre audio ?http://www.audiolib.fr/livre-audio/lumiere-noire-9782367626666 Plus de 200 livres audio suspense sont disponibles sur audiolib.fr ? http://www.audiolib.fr/collections/suspense autres livres classés : prisonsVoir plus Longues peines par Teulé Longues peines Jean Teulé 52 critiques 26 citations La petite barbare par Manfredi La petite barbare Astrid Manfredi 94 critiques 96 citations Incarceron par Fisher Incarceron Catherine Fisher 46 critiques 17 citations Le bruit des trousseaux par Claudel Le bruit des trousseaux Philippe Claudel 27 critiques 34 citations La ligne verte, tome 4 : La mort affreuse d'Edouard Delacroix par King La ligne verte, tome 4 : La mort affreuse d'Edouard Delacroix Stephen King 2 critiques 3 citations Acheter ce livre sur Amazon Fnac Momox Leslibraires.fr Google ????? Intégrer
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